FONTE “LE TIREUR D’EPINE”

 

En fonte patinée d’après l’antique. Maison Ducel à Paris.

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Description

Rare sculpture d’après l’Antique, épreuve en fonte de fer d’Art.
Epoque XIXème siècle.
83 x 60 x 41 cm.

Jean-Jacques DUCEL (1801-c.1880) et Cie. Le modèle de cette statue appartient au catalogue de la fonderie J. J. DUCEL, Maître de Forges à Paris, rue du Fg Poissonnière. Cachet sur la plinthe : J. J. DUCEL – Maître de Forges – Paris. La fonte d’art désigne à la fois un matériau (fonte de fer), une technique (fonderie), un produit orné de série (principalement de la statuaire) et des équipements urbains (fontaines monumentales, fontaines Wallace, bancs, candélabres, entrées de stations de métro signées Guimard).
La fonte d’art, née au début du XIXe siècle, a connu son apogée à la fin du XIXe siècle. Elle a répondu à une demande d’art décoratif (privé et public) dans un double progrès : celui de la métallurgie du fer et celui de la ville (urbanisme de type haussmannien). La réalisation de statues (au sens large : personnages réels ou décors de monuments ou de fontaines) a passé par le bronze : métal facile à fondre, donnant un modelé fin apprécié des sculpteurs. Le bronze revient cher, mais convient parfaitement à un art aristocratique, ce qui en fait la valeur auprès des « puissants » comme des artistes.
Au début du XIXe siècle, une double évolution a été constatée : pour des raisons de coût, la qualité des bronzes s’est dégradée. Et la technique de la cire perdue, également difficile et onéreuse pour les grandes pièces, a été concurrencée par la fonte au sable.
Le XIXe siècle est le siècle du fer : les hauts-fourneaux se développent en capacité tandis que les maîtres de forges travaillent à améliorer la qualité des produits : fonte, fer doux et acier. La sidérurgie anglaise est le modèle que les autres pays européens cherchent à égaler. Dans le domaine de fonderie de fer, les produits traditionnels qui préfigurent la fonderie d’ornement sont la plaque de cheminée, les vases ornementaux. Il faut attendre 1809 pour qu’à Paris soit installée la fontaine de l’Institut, quai Conti. Modifiant le parvis de la chapelle Mazarine qui accueille l’Académie française, l’architecte Antoine Vaudoyer reprend le dessin des lions qui ornent la fontaine Aqua Felice à Rome (connue également sous le nom de Fontaine de Moïse). La fonderie du Creusot en 1810 produit quatre lions en fonte de fer, aujourd’hui installés square Henri-Farmann à Boulogne-Billancourt. C’est cette même fonderie qui produira les lions et la vasque de la fontaine du Château d’eau, aujourd’hui à La Villette (1811).
À cette époque, les architectes et urbanistes rêvent de généraliser l’usage de la fonte de fer : voir le projet de Adrien-Louis Lusson, de créer trente fontaines monumentales en fonte de fer pour desservir Paris2.

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